L’échographie en médecine générale

Même si l’échographie n’est réservée à aucune spécialité, depuis les années 70 elle a surtout été pratiquée en radiologie, gynécologie, cardiologie… De plus en plus, grâce à la simplification du matériel et à l’accès facilité à des formations certifiantes, la médecine générale se l’approprie : un bénéfice certain pour le praticien et le patient.

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L’échographie en soins primaires

L’échographie comme réponse à un contexte difficile :

  • L’augmentation des délais pour obtenir un rendez-vous et les difficultés d’accès à la médecine spécialisée.
  • L’isolement et les déserts médicaux dans certaines régions. 
  • Les services des urgences souvent saturés.

L’échographie en médecine générale : un parcours simplifié 

Pour affiner un diagnostic, une échographie est fréquemment prescrite pour le médecin généraliste. Temps, qualité des soins, efficacité… quand l’échographie peut être pratiquée immédiatement au cabinet, c’est un véritable gain pour le patient. 

Un outil pour le médecin en lien avec les compétences attendues  

Au cœur du système de soin, la médecine générale est aussi au centre des enjeux de santé : accompagnement des besoins, modernisation, souci d’économie et d’efficacité… L’exercice de l’échographie par le médecin traitant s’inscrit directement dans ces perspectives. 

En tant que premier recours, le médecin généraliste a pour mission la gestion et la coordination au sein du parcours de santé. L’échographie est une aide précieuse pour remplir ce rôle d’orientation. L’échographie permet également de réduire l’incertitude diagnostique et de commencer au plus tôt un traitement adapté.

En médecine générale, l’échographie vient enrichir l’approche globale de la santé du patient. Au-delà de l’aide au diagnostic, l’imagerie est un lien supplémentaire entre le patient et son médecin traitant, qui peut être le support d’explications de symptômes ou de pathologies.

l’échographie en médecine générale : un outil en phase avec l’évolution de la spécialité

Au cœur du système de soin, la médecine générale est aussi au centre des enjeux de santé : accompagnement des besoins, modernisation, souci d’économie et d’efficacité… L’exercice de l’échographie par le médecin traitant s’inscrit directement dans ces perspectives. 

En tant que premier recours, le médecin généraliste a pour mission la gestion et la coordination au sein du parcours de santé. L’échographie est une aide précieuse pour remplir ce rôle d’orientation. L’échographie permet également de réduire l’incertitude diagnostique et de commencer au plus tôt un traitement adapté.

En médecine générale, l’échographie vient enrichir l’approche globale de la santé du patient. Au-delà de l’aide au diagnostic, l’imagerie est un lien supplémentaire entre le patient et son médecin traitant, qui peut être le support d’explications de symptômes ou de pathologies.


Démarrer l’échographie en médecine générale

 Tous les médecins sont autorisés à pratiquer des échographies et effectuer des cotations en échographie ou échoscopie, aucune formation spécifique n’est recommandée dans le code de la santé publique. Cependant, pour des raisons de responsabilités, les médecins doivent pouvoir prouver qu’ils ont suivi une formation qui leur a permis d’adapter leurs connaissances à leur pratique.

Plusieurs niveaux de formations sont possibles : 

  • Des diplômes universitaires d’une durée minimum de 2 ans : des parcours de formation complets, mais peu en adéquation avec la disponibilité des médecins généralistes déjà installés.
  • Des formations dispensées par des organismes professionnels privés : en présentiel sur quelques jours, avec des modules bien ciblés pour acquérir rapidement des bases théoriques, mais surtout pratiques. Voici quelques organismes : EchofirstA2FMChem qui offrent des formations pouvant être prises en charge dans le cadre de la formation continue.

Une échocardiographie peut être réalisée dans un contexte d’insuffisance cardiaque, d’hypertension artérielle, d’angine de poitrine. Elle aide également au diagnostic de malformations cardiaques ou de pathologies cardiaques (cardiopathie hypertrophique ou restrictive, péricardite constrictive, végétations valvulaires, thrombus intracardiaque…) Enfin, elle permet le suivi du patient dont le traitement présente une toxicité cardiaque.

Comment choisir son matériel ?

Si la pratique se fait exclusivement au cabinet, un échographe conventionnel est recommandé. Si le matériel est appelé à se déplacer au domicile des patients, il est préférable d’acquérir un échographe portable, voire ultraportable

Si les prix de ces deux types d’appareils sont sensiblement proches, il faut surtout définir l’usage que l’on compte en faire, mais également être vigilant aux prestations associées et qui peuvent faire la différence : les garanties, les protocoles de mise en main, les formations proposées…

Quelle sonde acheter ?

  • sondes classiques : sonde linéaire (champs ostéo-articulaire, vasculaire (parfois associée à l’effet doppler), autour de la thyroïde…), sonde convexe (échographie abdominale, explorations profondes…)
  • autres sondes, moins utilisées en médecine générale : sonde cardiologique, sonde endocavitaire (gynécologie médicale)…

Selon le matériel utilisé, l’installation (salle dédiée ou pas…), il est fréquent que l’approche soit souvent davantage échoscopique qu’échographique. Nul besoin d’être un expert : dans tous les cas, grâce à l’exercice de l’échographie, le médecin généraliste améliore indéniablement la prise en charge de ses patients.

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